Ce que les femmes veulent (en francais)
Posted on 27 Ιουλ, 2013 in En français | 0 comments“On dit que le jeune roi Arthur tomba un jour dans une embuscade (=ενέδρα) et fut fait prisonnier par le monarque d’un royaume voisin. Le monarque aurait pu le tuer mais fut ému (=συγκινήθηκε) de la jeunesse et de la joie de vivre d’Arthur. Alors, il lui offrit (=πρόσφερε) la liberté contre la réponse à une question très difficile. Arthur aurait une année pour deviner la réponse et s’il ne pouvait la donner au bout de ce délai (=χρονικό όριο) , il serait tué.
La question était : « Que veulent réellement les femmes ? »
Une telle question laisserait perplexe (=θα μπέρδευε) les hommes les plus savants et, pour le jeune Arthur, cela semblait être une quête impossible. Comme c’était quand même mieux que la mort, il accepta la proposition du monarque de lui ramener la réponse au bout d’un an. Il retourna dans son royaume pour interroger tout le monde : les princesses, les prostituées (=πόρνες) , les prêtres (=ιερωμένους), les sages, le fou de la cour (=τρελός της αυλής). Il parla à chacun mais personne ne put (=μπόρεσε) lui donner une réponse satisfaisante.
Ce que la plupart des gens lui dirent fut d’aller consulter la vieille sorcière (=μάγισσα) qui était la seule à pouvoir connaître la réponse. Le prix en serait élevé car la sorcière était connue dans tout le royaume pour les prix exorbitants (=εξωφρενικές) qu’elle demandait. Le dernier jour de l’année arriva et Arthur n’avait pas d’autre choix que d’aller parler à la sorcière. Elle accepta de répondre à sa question mais il devait d’abord accepter son prix. La vieille sorcière voulait épouser Gauvain, le plus noble des Chevaliers de la Table Ronde et le plus cher ami d’Arthur.
Le jeune Arthur fut horrifié : la vieille sorcière était bossue (=καμπούρα) et terriblement laide (=τρομακτικά άσχημη), n’avait qu’une dent, sentait comme l’eau des égouts, faisait souvent des bruits obscènes… Il n’avait jamais rencontré de créature aussi répugnante (=απωθητικό). Il refusait de forcer son ami à l’épouser et d’endurer un tel fardeau. Gauvain, en entendant la proposition, parla à Arthur. Il lui dit que ce n’était pas un si terrible sacrifice pour sauver la vie d’Arthur et préserver la Table Ronde. Ainsi, le mariage eut lieu et la sorcière répondit à la question :
« Ce qu’une femme veut vraiment c’est de pouvoir décider (=να μπορεί να αποφασίζει) de sa propre vie. » (=ια τη δική της ζωή)
Chacun sut à l’instant que la sorcière venait de dire une grande vérité et que la vie d’Arthur serait épargnée. Et ce fut le cas. Le monarque voisin épargna la vie d’Arthur et lui garantit une totale liberté.
Quel mariage ! Arthur était tenaillé entre le soulagement et l’angoisse. Gauvain se montrait agréable comme toujours, charmant et courtois. La vieille sorcière montra ses plus mauvaises manières (=τους χειρότερους τρόπους της). Elle mangea avec les doigts, rota et péta et mis tout le monde mal à l’aise.
La nuit de noce (=η νύχτα του γάμου) approcha. Gauvain se préparant psychologiquement pour la nuit de noce entra dans la chambre. Mais quelle surprise ! La plus belle femme qu’il ait jamais vue se tenait devant lui. Gauvain était éberlué et demanda ce qui se passait. La beauté répondit que comme il avait été gentil avec elle (quand elle était la sorcière), elle serait la moitié du temps horrible et déformée et l’autre moitié une magnifique jeune fille.
Quelle forme voulait-il qu’elle prenne le jour et la nuit ? Quelle question cruelle ! Gauvain commença à réfléchir à ce problème : pendant la journée une belle femme à montrer à ses amis mais la nuit, dans l’intimité, une vieille et sinistre sorcière ? Ou bien dans la journée une hideuse sorcière mais la nuit, une belle femme pour jouir (=απολαμβάνω) des moments intimes ?
Qu’auriez vous fait ? Le noble Gauvain répondit à la sorcière qu’il la laisserait choisir elle-même (=θα την άφηνε να αποφασίσει μόνη της). En entendant cela, elle annonça qu’elle serait belle tout le temps parce qu’il l’avait respectée et l’avait laissé décider elle-même de sa vie.
[Auteur inconnu].