"Ο λόγος ο εφήμερος βαστά μόνο μια μέρα
το άρωμά του όμως κρατεί και νύχτα και ημέρα"
Στ.Γ.Κ., Νοε. 2010

Chanson d’ automne (Un poeme de Verlaine que j’ aime infinement et pour toujours)

 

 

 

[Je le connais par coeur et chaque fois que la circinstance me le permet, je le cite!]

 

 

Le poème commence ainsi :

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.

Ces deux premières strophes sont présentes sur l’avers de la pièce de 2 euros commémorative française émise à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire du débarquement de Normandie le 6 juin 1944.

 


Cette citation est souvent utilisée à tort avec les termes « bercent mon cœur ». Charles Trenet a notamment réalisé une chanson1 à partir de ce poème, où il a choisi de dire « bercent mon cœur », probablement pour rendre le texte plus consensuel. Georges Brassens, ayant repris la chanson de Trenet, y remettra la strophe originale. Ce choix fut aussi celui de Léo Ferré pour l’adaptation du même poème dans Verlaine et Rimbaud (cependant dans l’enregistrement public du DVD Léo Ferré chante les poètes, Ferré dit aussi « bercent » dans le premier couplet, et « blessent » dans sa reprise en fin de chanson).

Cette citation est aussi utilisée au début d’une chanson du groupe québécois Aut’Chose intitulée Chanson d’automne.

Avant cela on trouve l’erreur dans Histoire de la littérature française d’Émile Faguet, datant de 1900-1905, et sur une épreuve d’une lithographie de Frédéric-Auguste Cazals2, où elle est corrigée.

 


La suite du poème se compose des deux strophes suivantes :

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.


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