Χιουμορ (μαύρο)
Posted on 17 Οκτ, 2016 in Ανέκδοτα | 0 comments
Ο ΧΑΡΟΣ ΚΑΙ ΤΟ ΖΕΥΓΑΡΙ!
«Στο σπίτι των ηλικιωμένων κάποιος χτυπά την πόρτα.
- Ποιός είναι; ρωτά η γιαγιά
- Ο Χάρος
- Και τι θες; λέει ο παππούς
- Ήρθα να πάρω έναν από εσάς
- Εμένα πάρε, λέει ο παππούς, άσε τη γιαγιά να ζήσει!
- Όχι, λέει η γιαγιά, εμένα πάρε, άμα χάσω τον παππού, πως θα ζήσω μόνη μου;
- Αποφασίστε, λέει ο Χάρος και θα ξανάρθω
- Άμα σε χάσω, λέει η γιαγιά στον παππού, δεν θα μπορώ να ζήσω.
- Πάω στο καφενείο, λέει ο παππούς να σκεφτώ, αλλά ξέχασε τα κλειδιά του και γύρισε να τα πάρει.
Χτυπά την πόρτα.
- Ποιος είναι; ρωτά η γιαγιά
- Ο Χάρος, λέει ο παππούς κρυφογελώντας, ήρθα να πάρω τον ένα σας!
- Δεν είναι εδώ,…στο καφενείο θα τον βρεις!»
————————————————–
HISTOIRE DE PARADIS
Il y avait, dans un village, deux hommes qui s’appelaient Joaquim Gonzalez. L’un était prêtre (=παππάς) et l’autre chauffeur de taxi (=ταξιτζής).
Le destin voulut que tous deux meurent le même jour. Ils arrivent au ciel et se présentent devant le Seigneur.
Joaquim, le chauffeur de taxi passe en premier. Dieu consulte ses registres (=τα κιτάπια του) et lui dit :
- Très bien, mon fils. Tu as gagné le Paradis. Tu as droit à une tunique en fils d’or et un bâton en platine. Tu peux y aller.
Quand passe l’autre Joaquim, Dieu lui dit :
- Bien, tu as mérité le Paradis. Tu as droit à une tunique de lin et un bâton en chêne.
Le prêtre est surpris :
- Pardon Seigneur, mais il doit y avoir une erreur. Je suis bien Joaquim Gonzalez, le prêtre !
- Oui mon fils, tu as mérité le Paradis avec cette tunique de lin.
- Non ! Ce n’est pas possible ! Je connais l’autre Joaquim Gonzalez, il vivait dans mon village. C’était une catastrophe comme chauffeur de taxi! Il roulait sur les trottoirs, il avait des accrochages tous les jours, il roulait comme un dingue et conduisait très mal… Et moi
j’ai passé 65 ans de ma vie à prêcher (=κηρύσσω το λόγο του Θεού) tous les dimanches à la paroisse. Comment est-il possible qu’on lui donne la tunique en fil d’or et à moi celle-ci ?
Et Dieu lui répond :
- Non, mon fils, il n’y a aucune erreur. Nous faisons maintenant des évaluations et des bilans.
- Comment ?… Je ne comprends pas.
- Oui… nous travaillons au résultat et avec des objectifs. Durant ces derniers 25 ans, chaque fois que tu prêchais, les paroissiens s’endormaient…
Mais lui, chaque fois qu’il conduisait, tout le monde priait.